Le poète, allongé
Dans son cercueil, froid
Dort comme un bienheureux
Finis tous ses mots écrit
En lettre de sang
Ou en lettre d'or
Sa plume est cassée
Et ne sera jamais réparer
Le prince couché
Sur un tapis de fleurs sécher
Dors pour l'éternité
Finis les bains de sang
Et les colonnes d'or
Son sceptre est cassé
Et ne sera jamais réparé.
Mais l'un amis du peuple
Alors que l'autre ne fut qu'ennemi
Tous deux, dans le même repos
Qui les anime dorment
Dans les cieux endormis