L'un façonne l'argile, un autre, d'un pigment,
Réinvente l'éther. D'un piano magique,
Léger comme un oiseau, s'élève symphonique,
Aubade ou requiem, le coeur du sentiment...
Au chevet de l'artiste, ineffable aliment,
L'imaginaire veille et préserve l'éthique,
En quête d'absolu, de ce pouvoir unique,
L'être s'allie au ciel son oeuvre pour ciment...
Face aux douleurs du monde, à son flot versatile,
Certains ne voient en l'art qu'un passe temps futile
Et pensent le poète inutile et fictif...
O ! Muses, pardonnez l'outrageante parole,
Qu'importe si le beau reste contemplatif,
Des vertus de l'esprit, il reste le symbole...
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Sous copyright tous droits réservés Philippe Lemoine